Parce que forcément, il fallait qu’il y en ait un de nous qui attrape un truc. C’est bien sur tombé sur moi étant donné que ma chère moitié est increvable (et c’est tant mieux) ! Je me console en me disant que cette expérience nous aura au moins permis de rédiger ces quelques lignes.
Les premiers symptomes
Je vous rassure tout de suite je ne me suis pas faite amputer des deux jambes. Ca a commencé il y a quelques jours par un léger mal de gorge et j’ai bien évidemment fait la politique de l’autruche, en mode l’esprit sur le corps. Après trois jours à me moucher comme une perdue et avoir de la fièvre comme un cheval, il a bien fallu me rendre à l’évidence, j’ai chopé la crève et ça ne va pas passer par l’opération du Saint-Esprit !
Des apriori totalement dépassés
Je me renseigne donc et, leçon n°1, à Bangkok si on veut consulter un médecin on va direct à l’hôpital. Et là, panique ! Dans mon petit esprit étriqué, un hôpital thaïlandais ça ressemble à ça !

Vous n’imaginez pas à quel point j’avais tout faux ! Les hôpitaux de Bangkok sont des établissements privés qui rivalisent de luxe et de professionnalisme. Et oui, qui dit privé dit fidélisation de la clientèle etc. C’est super quand on a de l’argent mais je vous laisse imaginer dans le cas contraire… Un peu comme aux U.S. il semblerait qu’on vous laisse littéralement crever la gueule ouverte si vous n’avez pas les moyens de payer les soins requis :-/
Luxe et efficacité à l’hôpital de Sukhumvit
Sur les conseils d’un ami expat nous avons choisi l’hôpital de Sukhumvit. Et alors là, je dois dire que nous avons plus eu l’impression d’entrer dans un hôtel cinq étoiles que dans un hopital !
1. Prise en charge
Arrivés devant, un portier s’est précipité pour nous ouvrir la porte du taxi. Immédiatement une hôtesse, charmante, souriante au maquillage et à la coiffure impeccables nous a enregistré et m’ a fait remplir un formulaire pour préciser mon identité et mes symptômes.
2. Examens préliminaires
Quelques minutes après, nous avons été reçu dans une première salle d’examen à l’équipement high-tech ou l’on m’a mesuré et pesé (sans doute pour la posologie des médicaments). j’ai ensuite enfoncé mon bras dans un gros cube afin que l’on prenne ma tension, mon rythme cardiaque, etc… Tout ça en 5 min chrono !

3. Consultation
Le médecin m’a reçu trois petites minutes plus tard. On échange quelques mots dans un anglais parfait (le sien en tout cas). Le diagnostic et le traitement sont établis rapidement et nous sommes raccompagnés à l’accueil.
4. Règlement
Nous avons alors été accompagné pour régler à un premier guichet. La note s’est élevée à 2200 bath soit un peu plus de 50€. Cela ne fait pas très cher par rapport à la France mais c’était deux fois plus cher que ce que l’on nous avait dit !
5. Pharmacie intégrée
C’est alors que l’on nous a accompagné à un dernier guichet et que l’on s’est rendu compte que le montant comprenait les médicaments qui avaient été préparés pendant que l’on était en train de régler.
Ça nous a achevé ! Nous avons vraiment été impressionnés par la rapidité et l’efficacité avec laquelle j’ai été prise en charge (alors que j’étais loin d’être à l’article de la mort) ainsi que la facilité et la fluidité avec laquelle tout s’est déroulé. Le conditionnement des médicaments est également très ingénieux. On nous donne exactement les doses dont nous avons besoin et un récapitulatif du moment ou il faut les prendre est indiqué sur une étiquette apposée sur chaque sachet. Impressionnant de bon sens et d’efficacité vous dis je !
Bref, si vous vous sentez un peu mal en Thaïlande, ne répétez pas mon erreur et n’hésitez surtout pas à aller consulter 😉
