Je vous entends d’ici ricaner, mais l’heure est grave ! Nous partons dans quelques jours et autant le dire, nous ne sommes pas les rois de l’organisation…  C’est simple rien n’est prêt ! Compatira qui voudra mais toute femme qui a déjà fait la douloureuse expérience de préparer une valise pour un week-end comprendra ! Car il est temps de faire le tri de mes très chères fringues. Le maître mot : voyager léger…

La dernière fois que je m’y suis risquée c’était pour un week-end à Bordeaux : résultat les roulettes de la valise ont cassé ! 

Bref vous l’aurez compris le délire backpack et moi ca fait 10, et puis nous partons pour travailler les pieds dans l’eau pas pour crapahuter dans la jungle. En toute logique je peux donc me permettre d’embarquer quelques paires de talons 🙂

Heureusement j’ai mis au point un plan d’attaque extrêmement ingénieux (on y croit) !

Le tri se divise en 3 piles : les indispensables, je laisse, je prends si j’ai la place. Bon ok, une 4ème s’est ajoutée au dernier moment : je prends en bourrant mon sac au maximum.

Hop c’est parti !  Première mauvais idée : sortir tous les habits de mon dressing, car c’est a ce moment précis ou je retombe sur cette magnifique petite robe col cheminée que je n’ai pas porté depuis 2 ans, mais qui serait MAGNIFIQUE et totalement INDISPENSABLE par 40°.

Deuxième mauvaise idée  : aligner toutes mes chaussures et penser à quel point elles s’accordent divinement avec chaque tenue.

Troisième mauvaise idée : cette histoire de piles, beaucoup trop segmentant !

Là vous l’aurez compris je suis foutue ! Me voilà finalement avec des fringues dans tout le salon en mode Emmaus, totalement déconfite et épuisée car ça prend du temps de retrouver des trésors et de les essayer ! 

Après plusieurs heures de lutte acharnée contre mon double maléfique je décide de reporter la préparation de mon paquetage.

 

C’est vers deux heures du matin et je l’avoue après quelques punchs que je décide de m’y remettre. Une sorte d’illumination s’empare de moi, il suffit de conserver uniquement la pile : je bourre la valise jusqu’a ce qu’elle ne puisse plus fermer !

Pour résumer, j’ai laissé parler mes envies :  Le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas ! 

Et au pire, des shopping center ce n’est pas ce qu’il manque en Asie !

 

 

Laisser un commentaire